À Mugron, on apprend à apprivoiser le numérique
Chronique d’un petit pas concret vers un territoire plus autonome
Il y a des mots qui font parfois reculer. Numérique, digital, outils… Des mots qu’on associe aux grandes entreprises, aux startups, aux bureaux fermés loin d’ici. Et pourtant, c’est en plein cœur de la Chalosse, au Kl’hub, que des artisans et commerçants ont pris place autour de la table pour apprendre à les apprivoiser.
Un grand pas pour comprendre. Reprendre la main. Trouver des clés. Des trucs simples, concrets. Savoir comment gagner du temps, comment mieux communiquer, comment rendre visibles ses produits, ses services, sa singularité. Et puis surtout : ne plus se sentir seuls face à ces sujets.
Un petit groupe, une grande énergie
Le programme, déployé par le Kl’hub avec le soutien de l’ALPI 40, se déploie en quatre demi-journées. Chaque session est conçue comme un temps d’échange et de soutien mutuel, dans un cadre bienveillant. On y parle de ses besoins, on découvre des outils adaptés, on expérimente. On s’autorise à poser des questions sans jargon, à faire un pas de côté dans son quotidien souvent trop chargé.
De la technique, mais pas de jargon
Ce n’est pas une formation descendante, c’est un atelier d’ajustement : à chacun son rythme, ses enjeux, ses priorités. Ici, le numérique n’est pas une injonction : c’est une boîte à outils pour libérer du temps, vendre mieux, ou simplement mieux comprendre comment le monde bouge autour de soi.
Une action parmi d’autres, mais qui dit beaucoup
Ce programme, c’est aussi une manière de dire que l’apprentissage est un moyen de faire territoire. De se retrouver entre pairs. De se mettre à jour sans crainte. Et de s’outiller, ensemble, pour traverser les mutations du quotidien.
Dans la conciergerie de formation du Kl’hub, ce sont les réalités locales qui dictent les contenus.
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